PLANTES

DÉPOLLUER SON INTÉRIEUR AVEC DES PLANTES

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Problème incontournable du XXIème siècle, la pollution est omniprésente aussi bien dans notre environnement extérieur que dans notre intérieur. Mais malheureusement, les substances polluantes sont souvent invisibles et indolores.

1. D’OU VIENT CETTE POLLUTION ?

La pollution vient tout d’abord des matériaux utilisés pour la construction des bâtiments, pour l’aménagement intérieur et pour toutes les installations destinées au chauffage ou bien à l’isolation.

À ce titre, vous pourrez trouver ces composés chimiques comme les xylène, toluène, benzène, etc. dans les peintures, PVC, encres d’imprimantes, lasures ou encore moquettes qui présentent bon nombre de solvants volatiles.

Nos produits d’entretien jouent aussi leur rôle puisqu’ils sont pour la plupart composés de substances volatiles et d’éléments chimiques divers et variés. Dans cette catégorie d’éléments polluants, les désodorisants à base de parfums de synthèse sont particulièrement nocifs dans une maison, tout comme les traitements insecticides en aérosols.

D’autres cas de pollution comme les ondes électromagnétiques ou les allergènes peuvent aussi naître dans une maison, mais seront ressentis différemment d’une personne à l’autre. La présence d’animaux domestiques est un exemple parmi tant d’autres de ces allergènes.

À savoir : Nos intérieurs sont en moyenne 10 fois plus pollués que nos extérieurs !

Dans ce tableau, vous pourrez voir dans quoi sont renfermés les principaux polluants présents dans une maison ainsi que leurs effets indésirables sur la santé humaine.

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2. COMMENT DEPOLLUER SON ATMOSPHERE

2.1. Les méthodes habituelles

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Bien entendu, dépolluer l’air de sa maison est directement lié à quelques gestes simples du quotidien. Entre autres, les systèmes d’aération fixes ou manuels permettent un meilleur recyclage et une bonne évacuation de l’air intérieur. Ne les calfeutrez donc sous aucun prétexte !

De même, l’utilisation de matériaux sains allié aux nouvelles techniques écologiques comme l’isolation par exemple réduisent considérablement les substances allergènes et polluantes qui seront véhiculées dans votre intérieur.

2.2. Les plantes

Avant toute chose, il est important de savoir qu’une plante échange des éléments gazeux avec l’air qui l’entoure grâce à son feuillage, elle a ainsi une capacité à fixer certains de ces éléments en les assimilant. Au-delà de ces assimilations d’éléments nocifs, une plante dégage de l’oxygène, c’est pour cela que leur présence tous les 10 à 15m² dans la maison permet d’améliorer considérablement la qualité de l’air.

Des études sont menées depuis quelques années afin de déterminer les meilleures plantes à installer. Selon le programme Phyt’air qui étudie ce phénomène depuis 2001, 3 plantes se démarqueraient (chlorophytum, dracaena marginata et scindapsus aureus) et ce, afin de lutter contre 3 polluants que l’on retrouve de manière récurrente (formaldhéhyde, monoxyde de carbone et toluène).

Afin de reclasser les meilleures plantes à placer dans les différentes pièces de la maison, vous pourriez utiliser :

                  – Dans la cuisine : anthurium, nephrolepis et chlorophytum,

                  – Dans la salle à manger et le salon : ficus, areca, dracaenas, scindapsus et hedera(lierre),

                  – Dans la chambre : croton, azalée, dracaenas et spathiphyllum,

                  – Dans la salle de bain : philodendron, nephrolepis, chlorophytum,

                  – Au bureau : cactées, anthurium, philodendron et hedera

Nous allons à présent nous intéresser aux avantages de chacune des plantes citées précédemment tant sur les molécules qu’elles captent que sur leur intérêt esthétique dans la maison :

                  – Anthurium :

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Facilement reconnaissable à ses feuilles lustrées et ses inflorescences en spadices rouges noires ou blanches, l’anthurium apprécie les ambiances humides, sans soleil direct et dans une terre acide. Dans la maison, il absorbera surtout l’ammoniac, d’où l’intérêt de la placer dans une cuisine.

                  – Areca :

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Cette plante verte relativement imposante est très gracieuse et se comporte relativement bien en intérieur. C’est pour cela que vous pourrez l’installer facilement dans votre maison, même si vous n’avez pas la ‘main verte’. Evitez cependant le soleil direct. Pour ce qui est de ses bienfaits sur l’air, elle s’avère efficace sur le formaldéhyde et le xylène, c’est pourquoi vous pourrez la placer dans une pièce récemment peinte ou refaite.

                  – Azalée :

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Particulièrement intéressante pour sa floraison abondante et colorée, l’azalée d’intérieur n’aime cependant pas les ambiances surchauffées ou trop de soleil direct, la chambre est donc un bon choix. Elle pourra absorber le xylène, le formaldéhyde ou bien l’ammoniac.

                  – Cactées :

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Ces petites plantes plus ou moins piquantes sont assez simples de culture dès lors qu’elles disposent d’une luminosité suffisante. Pour les garder en bonne santé, installez-les durant l’hiver dans une pièce peu chauffée et avec un peu de chance, vous verrez apparaître l’année suivante de très belles floraisons. Elles ne captent pas les polluants mais sont très efficaces sur les ondes électromagnétiques, d’où leur utilité dans un bureau en présence de matériel électrique.

                  – Chlorophytum :

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Cette plante est sans aucun doute la plus connue lorsque l’on parle de plantes dépolluantes. Attractive et colorée, elle se cultive très facilement et se remarque aux jeunes plants qui pendent au bout de longues tiges sous la plante mère, d’où l’intérêt de la suspendre. Elle montre des effets positifs sur le formaldéhyde, le toluène, le xylène et le monoxyde de carbone.

                  – Croton :

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Très décoratif, le croton existe sous bien des formes et des couleurs. Simple à entretenir et d’une croissance plutôt lente, il offre une véritable touche de décoration naturelle. Son pouvoir dépolluant est principalement efficace sur le formaldéhyde.

                  – Dracaenas :

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Lui aussi d’une taille importante, le dracaena forme des rosettes de feuilles fines érigées au-dessus d’un ou plusieurs troncs. Préférez donc les pièces où la place est suffisante et la lumière importante. Au niveau des polluants, elle capte les substances nocives de fumées de cigarettes, le xylène et le formaldéhyde.

                  – Hedera :

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Tout comme le chlorophytum, le lierre s’utilise en suspension et est aussi simple de culture. Il apprécie l’humidité et l’éclairage tamisé. Son action anti-polluante est tellement large que vous pourrez l’installer partout dans la maison. Il dispose d’effets sur le toluène, le formaldéhyde, le monoxyde de carbone et le trichloréthylène souvent présents dans les produits ménagers.

                  – Ficus :

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Cette plante d’intérieur est facile à installer tant que son emplacement est suffisamment éclairé. Sa taille est assez importante et c’est pourquoi elle pourra prendre place dans la salle ou le salon. Le ficus capte assez bien le formaldéhyde, le xylène et l’ammoniac.

                  – Nephrolepis :

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Plus connue sous le nom de fougère de Boston, elle fait elle aussi partie des meilleures plantes dépolluantes en raison de sa forte activité biologique foliaire. L’humidité est indispensable à sa culture ainsi qu’une lumière tamisée. Toute aussi décorative qu’utile, elle absorbe avec efficacité le xylène et le formaldéhyde.

                  – Philodendron :

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Sur le formaldéhyde, c’est bel et bien le philodendron qui est le plus efficace ! Une bonne humidité est recommandée pour sa culture et c’est pour cela qu’il appréciera les salles de bain. Il sera efficace aux côtés de meubles en bois aggloméré qui émanent du formaldéhyde.

                  – Scindapsus :

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Aussi connu sous le nom de lierre du diable, le scindapsus est une plante grimpante donnant de beaux volumes dans une maison. Il apprécie une lumière vive et une certaine fraîcheur. Le Scindapsus permet de réduire le benzène, le formaldéhyde, le trichloéthylène et le monoxyde de carbone dans l’habitat.

                  – Spathiphyllum :

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Tout comme l’anthurium, le spathiphyllum se reconnait de par ses fleurs en spadices blanches incroyablement généreuses et abondantes, surtout en lumière tamisée. Ses effets ont été prouvés sur les composés organiques volatils tels que le formaldéhyde, le benzène et le toluène.